Malgré la chute de la consonne /l/ en position finale (la réduction du groupe consonantique /-bl/), ce sont bien la dilation et la postériorisation de /b/ qui sont d’intérêt ici.
| Production articulatoire de l’enfant: |
table – [tat] |
| Modèle attendu: |
[tabl] |
| Processus observé: |
Dilation progressive (phonème à distance): /b/ ⇒ /t/ et postériorisation de la consonne /b/ ⇒ /t/. |
| Faisceaux phonologiques en présence: |
/t/ : apico-alvéolaire, sourde
/b/ : bilabiale, sonore orale, |
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Ce trait du faisceau est neutralisé puisque la bilabiale /b/ est distinctivement orale uniquement par rapport à la nasale /m/. Lorsqu’une note de page comme celle-ci est ajoutée pour expliquer l’analyse d’une étude de cas, il est important de consulter les tableaux phonologiques et les définitions phonologiques disponibles dans ce guide pour bien comprendre les rapports qui existent entre les phonèmes du français.
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| Traits distinctifs liés du processus: |
/t/ : apico-alvéolaire, sourde
/b/ : bilabiale, sonore
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| À considérer: |
L’articulateur : la lèvre inférieure est l’articulateur de la bilabiale /b/;
Le lieu d’articulation : /b/ est une consonne articulée sur la lèvre supérieure;
La sonorité : les cordes vocales doivent vibrer pour produire la consonne /b/.
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| Piste d’intervention: |
Développer la conscience phonologique de l’enfant pour la consonne bilabiale sonore. |
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